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Infolettre 31 – 24 mars: Millepertuis et dépression • Pin des Landes et ménopause • Mûrier et diabète

Infolettre 31 – 24 mars: Millepertuis et dépression • Pin des Landes et ménopause • Mûrier et diabète

Infolettre 31 – 24 mars: Millepertuis et dépression • Pin des Landes et ménopause • Mûrier et diabète

  • Millepertuis

    Le millepertuis, Hypericum perforatum, est utilisé depuis plus de 2000 ans par les médecines traditionnelles dans toute une diversité d’indications. Son intérêt dans le traitement de la dépression a été officiellement reconnu pour la première fois, en Allemagne, en 1984. L’OMS admet aujourd’hui l’usage du millepertuis dans le traitement de la dépression légère à modérée.

    Les sommités fleuries du millepertuis contiennent deux principes actifs, l’hypéricine et l’hyperforine, auxquels sont attribués ses effets bénéfiques sur les personnes souffrant de dépression.

    Des chercheurs[1] ont rassemblé des données concernant des études publiées randomisées et contrôlées réalisées entre le 1er janvier 1960 et le 1er mai 2016. Vingt-sept articles provenant de différents pays et correspondant aux critères définis par les chercheurs ont été inclus. Les extraits de millepertuis utilisés dans ces études contenaient 0,3 % d’hypéricine et 2 à 5 % d’hyperforine pour des doses allant de 300 à 1300 mg par jour. La durée des traitements allait de 4 à 12 semaines. Les effets des extraits étaient comparés à ceux d’un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine, classiquement utilisé dans le traitement de la dépression. Les études portaient sur 40 à 428 patients diagnostiqués avec un trouble dépressif majeur.

    La méta-analyseC’est une technique statistique qui consiste à réunir les données provenant de différentes ét... a montré que l’extrait de millepertuis avait un effet similaire à celui d’un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine avec un plus faible nombre de personnes interrompant ou abandonnant le traitement.

    Les auteurs de la méta-analyseC’est une technique statistique qui consiste à réunir les données provenant de différentes ét... concluent que ces données viennent renforcer celles déjà existantes sur l’efficacité clinique de l’extrait de millepertuis dans la réduction des symptômes dépressifs. Le nombre de sujets interrompant ou abandonnant le traitement en raison d’effets secondaires indésirables était beaucoup plus faible qu’avec le médicament. Ce second point est particulièrement important car l’arrêt des traitements antidépresseurs est un problème courant qui pénalise lourdement leur succès. La dose optimale d’extrait de millepertuis pour obtenir la plus grande efficacité n’a cependant pas pu être déterminée. D’autres sont nécessaires pour le faire.

    Attention : Le millepertuis peut interférer de très nombreuses substances médicamenteuses parce que l’hyperforine inhibe une enzyme du foie chargée de les éliminer. Il est notamment déconseillé en cas de prise d’anticoagulants, d’antidépresseurs, d’antiépileptiques, de pilules contraceptives, de digoxine, de médicaments immunosuppresseurs ou d’antiprotéases.

    Il a un effet photosensibilisateur et il ne faut donc pas s’exposer au soleil pendant le traitement.

    Il est également déconseillé chez les personnes souffrant de troubles bipolaires ainsi que pendant la grossesse et la période d’allaitement.

    Ces mises en garde sont données à titre indicatif et il est vivement recommandé de consulter un professionnel de santé avant d’entamer un traitement avec un extrait de millepertuis.

    [1] Ng Qx et al., Clinical use au Hypericum perforatum extracts (St John’s Wort) in depression : A meta-analysis. J Affect Disord 2017 ; 210 : 211-221.
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  • Mûrier

    La consommation d’une quantité excessive de calories associée au manque d’activité physique contribue significativement à la prise de poids, augmentant ainsi le risque de développer un diabète de type II.

    En 2013, une vaste étude européenne, évaluant les effets de l’alimentation sur la santé, avait observé une association entre la consommation de boissons sucrées et le risque de diabète de type II. La prise de poids avait un effet important sur ce risque de diabète de type II alors que celui de la consommation de sodas sucrés était relativement faible. Les sucres alimentaires et les glucides jouent un rôle important parce que les calories issues de ces aliments favorisent le stockage des graisses et la faim.

    Les feuilles de mûrier blanc (Morus alba) ou mûrier du Japon sont utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise depuis des millénaires. Elles contiennent une substance naturelle appelée DNJ (1-deoxynojirimycine) qui réduit la transformation des polysaccharides en glucose et ralentit ainsi l’entrée du sucre dans le sang.

    Des recherches ont précédemment montré que des extraits de feuilles de mûrier titrées en DNJ pourraient réduire de façon significative le pic de glycémie et le niveau de réponse de l’insuline qui apparaissent à la suite de la consommation d’aliments à index glycémique élevé, apportant ainsi une protection au fonctionnement du métabolisme du glucose chez des sujets en bonne santé ou chez des sujets diabétiques.

    Une étude randomisée[1], en double aveugle et croisée a été conçue pour évaluer l’effet de trois doses différentes (250, 125 et 500 mg apportant 12,5, 6,75 et 25 mg de DNJ) d’un extrait de feuilles de mûrier, par rapport à un placebo, sur la glycémie et la réponse de l’insuline lorsqu’ils étaient administrés en même temps que 50 mg de maltodextrine, un supplément glucidique, chez trente-six sujets en bonne santé avec une glycémie normale.

    Les résultats ont montré que la consommation d’un extrait de feuilles de mûriers peut diminuer le glucose total et la montée de l’insuline chez des sujets en bonne santé et sans générer d’effet secondaire significatif. Son action s’exerçait selon une courbe dose-réponse classique et sur 120 minutes avec une nette différence par rapport à celle du placebo.

    D’autres études de longue durée sont nécessaires pour évaluer le potentiel de l’extrait de feuilles de mûrier à prévenir le diabète de type II et à réguler les troubles de la glycémie.

    Cette étude a bénéficié du financement d’un fabricant d’extrait breveté de feuilles de mûrier.

    • [1] Lown M. et al.Mulberry-extract improves glucose tolerance and decrases insulin concentrations in normoglycaemic adults : results of a randomised double-blind placebo-controlled study. Published: February 22, 2017 – http://dx.doi.org/10.1371/journal.pone.0172239
  • Pin des Landes

    La prise de Pycnogenol®, un extrait breveté d’écorce de pin des Landes, normaliserait les facteurs de risque cardiovasculaires chez les femmes approchant de la ménopause.

    Avant la ménopause, le risque cardiovasculaire est relativement faible chez les femmes en raison de l’effet protecteur des oestrogènes et les maladies cardiovasculaires apparaissent en moyenne 10 ans plus tard que chez les hommes. Le risque augmente, en effet, de façon importante avec la baisse puis l’arrêt de la sécrétion des hormones féminines.

    De surcroit, à la ménopause, les femmes ont tendance à prendre du poids, à avoir un excès de cholestérol LDLLes low density lipoproteins ou lipoprotéines de basse densité constituent un groupe de lipoproté... et de triglycérides, une tension artérielle, un niveau d’homocystéineL’homocystéine est un acide aminé soufré produit naturellement par le métabolisme par cataboli... et de protéine C-réactive élevés, à développer un diabète … autant de facteurs qui augmentent encore ce risque.

    Le Pycnogénol® est un extrait breveté de l’écorce du pin maritime qui pousse dans les landes de Gascogne, de Corse et des Corbières. Il contient des proanthocyanidines ou oligo-proanthocyanidines (OPC)Les oligo-proanthocyanidines (OPC) appartiennent à la grande famille des flavonoïdes, de puissants..., une classe de flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... que l’on trouve dans un grand nombre de végétaux et qui sont de puissants antioxydantsUn antioxydant est une substance qui s’oppose à l’action délétère des radicaux libres et pro....

    Le Pycnogénol® stimule également la production par l’organisme d’antioxydantsUn antioxydant est une substance qui s’oppose à l’action délétère des radicaux libres et pro... cellulaires. Ainsi, en présence de Pycnogénol®, les cellules synthétisent deux fois plus de superoxyde dismutase, de catalase et de glutathionLe glutathion est une petite protéine composée de trois acides aminés : la cystéine, l’acide ..., ses plus puissantes armes anti-radicalaires.

    Plusieurs études ont déjà montré que le Pycnogénol® peut aider à normaliser certains facteurs de risque cardiovasculaires et notamment la pression artérielle, le profil lipidique ou la glycémie.

    Une nouvelle étude[1] a porté sur 70 femmes en péri-ménopause, la période d’environ un an qui précède la ménopause et au cours de laquelle apparaissent les signes endocrinologiques biologiques et cliniques caractéristiques de l’approche de la ménopause. Ces femmes étaient âgées de 40 à 50 ans, avaient été enceintes et avaient au moins un enfant en bonne santé, elles avaient ou avaient eu une activité professionnelle.

    L’objectif de l’étude était d’évaluer les effets du Pycnogenol® sur le contrôle des niveaux d’homocystéineL’homocystéine est un acide aminé soufré produit naturellement par le métabolisme par cataboli... et de la protéine C-réactive, un indicateur de l’inflammation, sur des facteurs de risque limites de maladie cardiovasculaire, sur le stress oxydantLe stress oxydant apparait lorsque l’organisme est soumis à tellement d’attaques par des radica... et des symptômes associés à la transition vers la ménopause.

    Les femmes ont été réparties en deux groupes et ont reçu 100 mg par jour de Pycnogenol® ou un placebo pendant 8 semaines.

    Au bout de 8 semaines, les résultats montrent que la supplémentation en Pycnogenol® a baissé les niveaux de cholestérol et de triglycérides légèrement élevés et a normalisé la glycémie à jeun et la pression artérielle. Les radicaux libresUn radical libre est un atome ou une molécule qui possède un électron célibataire parce qu’il ... plasmatiques ont chuté de 23 %, l’homocystéineL’homocystéine est un acide aminé soufré produit naturellement par le métabolisme par cataboli... de 43 % et la protéine C-réactive de 63 %. Les symptômes liés à la ménopause ont également été améliorés.

    La supplémentation en Pycnogénol a donc amélioré la qualité de vie des femmes en péri-ménopause et normalisé une série de facteurs de risque liés aux maladies cardiovasculaires.

    [1] Luzzi R et al. Normalization of cardiovascular risk factors in peri-menopausal women with Pycnogenol. Minerva Ginecol 2017 Feb ; 69(1) : 29-34.
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24 mars 2017
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