Champignons et santé Selon les résultats d’une étude de cohorte prospective, remplacer quotidiennement une portion de viande rouge ou transformée par une de champignons, diminuerait le risque de mort prématurée. Les champignons sont riches en micronutriments et pourraient être un constituant important d’une alimentation saine. Pauvres en calories, en sodium et en graisse, ils sont consommés depuis plusieurs centaines d’années. Les champignons contiennent des composés bioactifs tels que des fibres, des polysaccharides comme les bêta-glucanes, du sélénium, des vitamines et, surtout, de l’ergothionéine et du glutathionLe glutathion est une petite protéine composée de trois acides aminés : la cystéine, l’acide ..., deux antioxydantsUn antioxydant est une substance qui s’oppose à l’action délétère des radicaux libres et pro... endogènes très important. On suppose, en effet, qu’ils jouent des rôles significatifs dans la prévention des maladies chroniques et des morts prématurées et, donc, pour un vieillissement en bonne santé. Les concentrations en ergothionéine diffèrent selon les types de champignons. Les shiitakes, les pleurotes et les maitakés en présentent les plus élevées comparativement aux champignons de Paris. Les propriétés préventives d’extraits de champignons et de leurs composants actifs ont récemment considérablement attiré l’attention des chercheurs du monde entier. Des études épidémiologiques ont ainsi rapporté l’existence d’une association entre la consommation de champignons et un plus faible risque de maladies chroniques telles que syndrome métabolique, troubles de la cognition ou démence même si d’autres n’en trouvent pas. Des chercheurs ont examiné l’association entre la consommation de champignons et le risque de mortalité quelle qu’en soit la cause en utilisant les données provenant de la NHANES III, la troisième enquête nationale américaine sur l’examen de la santé et de la nutrition. Les résultats indiquent que les personnes consommant des champignons avaient un plus faible risque de mortalité quelle qu’en soit la cause que celles qui n’en mangeaient pas. De plus, une relation dose-réponse a été observée entre la consommation la plus élevée de champignons et le risque de mortalité. D’autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats et clarifier le rôle que jouerait la consommation de champignons dans la baisse de la mortalité. Ba DM et al., Association of mushroom consumption with all-cause and cause specific mortality among American adults : prospective cohort study findings from NHANES III. Nutrition Journal 2021, 20 :38. 68 PartagesPartagezTweetezPartagez 68 PartagesPartagezTweetezPartagez 7 mai 2021