La consommation de spiruline semble contrer, chez de jeunes athlètes, l’effet immunosuppresseur d’un entrainement de forte intensité et favoriser une amélioration de la régulation de la réponse immunitaire.

Intensité élevée et baisse du système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries...

Des périodes d’exercice prolongées ou de forte intensité ont souvent un effet négatif sur le fonctionnement immunitaire des athlètes. Ceux-ci doivent suivre des entrainements de forte intensité qui soumettent leur système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries... à une réponse au stress, le rendant plus faible que la normal avec un effet négatif sur la santé.

Un impact sur les performances

Des modifications dans le rapport des cellules immunitaires est souvent considéré comme une représentation d’un dysfonctionnement symptomatique du système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries.... De nombreux athlètes sont affectés par de tels problèmes. Des fluctuations dans l’immunité peuvent avoir un impact non seulement sur l’entrainement mais également sur les performances au cours de compétitions importantes. Normaliser leur système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries... après plusieurs jours d’entrainement revêt donc une importance cruciale pour les athlètes.

La spiruline riche en substance agissant sur le système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries...

La spiruline, une microalgue, est riche en nutriments qui ont montré leur capacité à réguler le système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries.... L’acide gamma-linoléiques et la phycocyanine sont au nombre de ces substances. Une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo a évalué les effets de la prise de spiruline sur des footballers universitaires participant à un entrainement. L’objectif de l’étude était d’explorer les effets de la spiruline sur les proportions de leucocytes, basophiles et monocytes dans le sang périphérique d’athlètes de haut niveau. Plus précisément, il s’agissait de voir si une supplémentation en spiruline, aurait des effets inhibiteurs sur les changements intervenant au cours d’une compétition dans les cellules immunitaires des athlètes.

La spiruline inhibe les changements

Trente-neuf footballers universitaires ont pris part à cette étude randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo. Pendant 8 semaines, ils ont consommé quotidiennement 3 g de spiruline ou un placebo.

Les résultats montrent que huit semaines d’entrainement intense diminuent les leucocytes et le rapport des monocytes chez des athlètes de haut niveau. Par contre, les athlètes supplémentés en spiruline n’ont pas expérimenté ces phénomènes.

Zhang Y et al., Effects on spirulina supplementation on immun cells’ parameters of elite college athletes. Nutrients 2022 ; 14 : 4346.

Chez des enfants et adolescents présentant un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, l’extrait d’écorce de pins des Landes aurait une efficacité comparable à celle du méthylphénidate avec moins d’effets secondaires.

Le trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité, ou TDAH touche 4 à 8 % des enfants et près de 60 % d’entre eux en auront encore les symptômes à l’âge adulte. C’est l’un des troubles du neurodéveloppement avec la plus forte prévalence.

Les traitements médicamenteux les plus utilisés sont principalement des psychostimulants comme le méthylphénidate (Ritaline) qui agit sur les symptômes et non sur les causes.

Des causes non encore totalement expliquées

Le TDAH a été associé à de nombreuses anomalies structurelles et fonctionnelles du système nerveux central. L’implication de mécanismes neurobiologiques associés à des gènes commencent également à émerger. A côté d’un dysfonctionnement dopaminergique, des déséquilibres immunitaires et oxydants/antioxydants semblent également jouer un rôle.

L’extrait d’écorce de pins des Landes

Pycnogenol® est un extrait breveté d’écorce de pins des Landes riche en polyphénolsC’est une famille de molécules fortement antioxydantes que l’on trouve en abondance dans les v... dont près de 70 % de procyanidines. Cet extrait est reconnu, entre autres, pour son pouvoir antioxydant et anti-inflammatoire. De petites études d’observation suggèrent qu’il pourrait avoir des effets bénéfiques en cas de TDAH.

Pycnogenol® contre méthylphénidate

Un essai clinique a comparé les effets du Pycnogénol® à ceux du méthylphénidate et d’un placebo dans un essai randomisé. Quatre-vingt-huit enfants et adolescents âgés en moyenne de 10 ans ont été enrôlés dans cet essai. Ils ont reçu quotidiennement pendant 10 semaines, selon leur poids, 20 ou 40 mg d’extrait d’écorce de pins, 20 ou 30 mg de méthylphénidate ou un placebo.

Au bout de 10 semaines de traitements, les enseignants ont fait état d’améliorations significatives dans les scores de l’échelle d’évaluation de l’hyperactivité et de l’impulsivité. Le méthylphénidate a en plus amélioré l’inattention. Par ailleurs, les effets secondaires rapportés étaient cinq fois plus importants avec le méthylphénidate qu’avec le Pycnogénol®.

Weyns S et al., Clinical investigations of French maritime pine bark extract on attention-deficit hyperactivity disorder as compared to methylphenidate : Part1 : efficacy in a randomised trial. Journal of Functional Foods, 2022 ; 97 : 105246.

Chez des personnes souffrant de douleurs musculosquelettiques après un exercice physique, la prise d’un mélange de curcuma et de boswellie diminue significativement l’intensité de la douleur cinq heures après sa prise.

Les douleurs musculosquelettiques aigues sont définies comme des douleurs d’apparition soudaine touchant les muscles, les articulations, les tendons, les ligaments ou les nerfs, notamment après un exercice physique. L’approche pharmacologique classique est constituée par l’usage d’anti-inflammatoires non stéroïdiens. Des composants polyphénoliques issus de plantes sont également des inhibiteurs efficaces d’enzymes pro-inflammatoires, capables de prévenir ainsi la formation des cytokines toxiques générées à travers des réactions inflammatoires.

Les propriétés anti-inflammatoires du curcuma et de la boswellie

La curcumine, l’un des principaux composants actifs du curcuma a montré qu’elle modulait différents facteurs de transcription, des cytokines, des facteurs de croissance, des kinases et d’autres enzymes.

Les acides boswelliques présents dans la boswellie sont d’excellents agents anti-inflammatoires. Des études ont montré leur efficacité notamment sur les douleurs de l’arthrose ou de la polyarthrites rhumatoïdes.

Curcuma + boswellie

Une étude a évalué les effets de 500 mg d’un mélange de curcuma, de boswellie et d’huile de sésame sur des douleurs musculosquelettiques aigues.

Quarante personnes, hommes et femmes en bonne santé, âgés de 18 à 65 ans, souffrant de douleurs musculosquelettiques aigues à la suite d’un exercice physique, ont été enrôlées dans cette étude. Elles ont reçu 500 mg du mélange ou un placebo.

Les résultats montrent que, par rapport au placebo, le mélange a soulagé la douleur et amélioré le bien-être psychologique des participants. L’amélioration de l’intensité de la douleur et la perception de son soulagement sont intervenues dès quatre heures après la prise du mélange qui a ainsi prouvé son effet analgésique.

KizhakkekaranJS et al., A randomized placebo-controlled double-blind study to assess the efficacy of turmeric-boswellia formulation PFK300 (Rhuleave-K) in adult subjects with acute musculoskeletal pain. Journal of Dental and Medical Science 2022 June ; 21(6) : ser8 : 1-9.