Oméga-3 et TDHA et TDHA Chez des enfants présentant un trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité, une supplémentation en EPA (acide eicosapentaénoïque), un acide gras oméga-3, pourrait avoir des effets bénéfiques sur les symptômes cognitifs. Chez des enfants présentant un trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité, une supplémentation en EPA (acide eicosapentaénoïque), un acide gras oméga-3, pourrait avoir des effets bénéfiques sur les symptômes cognitifs. Le trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité, (TDHA) touche entre 4 et 8 % des enfants et environ 60 % d’entre eux présenteront encore des symptômes à l’âge adulte. Un enfant présentant un trouble du déficit de l’attention est incapable d’aller au bout d’une tâche, il oublie et perd fréquemment ses affaires, il est distrait et évite ou refuse ce qui demande une attention soutenue. S’il est hyperactif, l’enfant déploie une activité désordonnée et inefficace. À l’école, il ne peut rester assis pendant la classe, se lève souvent, s’agite en permanence de façon joyeuse. L’enfant semble vivre en permanence dans la précipitation, dans l’impatience de parler et d’agir. Il a besoin de toucher à tout, de faire du bruit et est incapable d’attendre son tour. Les traitements médicamenteux les plus utilisés sont principalement des psychostimulants comme le méthylphénidate (Ritaline) qui agit sur les symptômes et non sur les causes. Les acides gras essentiels jouent un rôle important dans le tissu nerveux et des données suggèrent que les acides gras oméga-3 pourraient être bénéfiques dans le TDHA. Le DHA et l’EPA, deux d’entre eux, ont en effet une place importante dans le développement et le fonctionnement du cerveau. Par ailleurs, de plus faibles concentrations d’oméga-3 dans le sang et les globules rouges ainsi qu’un rapport oméga-6/oméga-3 plus élevé ont été reliés à la sévérité du TDHA. D’autre part, une augmentation des niveaux de DHA et d’EPA dans la membrane des érythrocytes obtenue par une supplémentation semble en améliorer les symptômes. Une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo a été réalisée pour évaluer les effets d’une supplémentation en EPA chez des enfants et des adolescents âgés de 6 à 18 ans présentant un TDHA. Pendant 12 semaines, ils ont consommé quotidiennement 1,2 g d’EPA ou un placebo. Les résultats montrent que la consommation d’EPA a amélioré les scores des tests d’attention soutenue des jeunes participants. De plus, chez ceux dont les concentrations d’EPA étaient les plus faibles au démarrage de l’étude, la supplémentation a eu des effets plus importants sur des mesures de l’attention et de la vigilance. Par contre, chez ceux qui avaient des concentrations élevées d’EPA avant le début de l’étude, la supplémentation n’a pas été bénéfique. Chang J P-C et al., High-dose eicopensataenoic acid (EPA) improves attention and vigilance in children and adolescents with attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) and low endogenous EPA levels. Translational Psychiatry 2019 ;9 : 303.0 PartagesPartagezTweetezPartagez 26 décembre 2019