Infolettre 233 – 20 Février : Poissons gras et risque de diabète • Extrait de pépins de raisin et pression sanguine • Fibres prébiotiques, obésité et inflammation Poissons grasLes poissons gras tels que les sardines, les anchois, le maquereau, le thon ou le saumon constituent une source d’acides gras oméga-3 et en particulier d’EPA et de DHA. Des travaux de recherches suggèrent que leur consommation régulière limiterait la production d’acides gras par le foie (la lipogenèse) et l’augmentation des triglycérides dans le sang. Elle aiderait également à prévenir l’insulino-résistance et l’augmentation de la pression artérielle induites par une suralimentation. Une étude prospective interventionnelle a porté sur un peu plus 392 000 adultes sans maladie cardiovasculaire ni de diabète de type II au moment de leur enrôlement dans la biobanque du Royaume-Uni. Ils ont été suivis pendant un peu plus de dix ans et au cours de cette période 7262 d’entre eux ont développé un diabète. L’analyse des données indique que les participants qui consommaient au moins une ou deux portions par semaine de poisson gras avaient un risque 22 % plus faible de diabète de type II que ceux qui n’en mangeaient pas. La consommation de poisson non gras n’avait pas d’effet sur ce risque. Quant à l’huile de poisson, elle diminuait l’incidence du diabète de type II de 9 % par rapport à ceux qui n’en prenaient pas. Ces résultats suggèrent donc que la consommation d’huile de poisson pourrait également avoir des effets bénéfiques quant à la prévention du diabète de type II. Pour les auteurs de l’étude, il serait intéressant de réaliser un essai clinique randomisé, contrôlé contre placebo pour évaluer l’effet potentiel de l’huile de poisson sur le métabolisme du glucose. Vérifier l’existence de cet effet est particulièrement important pour des personnes qui ne veulent ou ne peuvent pas consommer régulièrement du poisson gras. Chen G-C et al., Association of Oily and Nonoily Fish Consumption and Fish Oil Supplements With Incident Type 2 Diabetes: A Large Population-Based Prospective Study. Diabetes Care, 2021 Jan. ; dc202328. 0 PartagesPartagezTweetezPartagez0 PartagesPartagezTweetezPartagez Extrait de pépins de raisinMaintenir une pression sanguine saine est particulièrement important pour éviter les troubles du système cardio-vasculaire. Chez des personnes pré-hypertendues ou modérément hypertendues, l’usage de substances naturelles en prévention et en compléments de traitements pharmacologiques a montré son utilité. C’est, en particuliers, le cas des proanthocyanidines, une classe de polyphénolsC’est une famille de molécules fortement antioxydantes que l’on trouve en abondance dans les v... avec notamment des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. De précédentes études ont montré, que la prise d’un extrait de pépins de raisin, riche en proanthocyanidines oligomériques (OPCs), avait des effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire de personnes pré-hypertendues ou modérément hypertendues. Un essai sur des cellules endothélialesCe sont les cellules de l’endothélium, le tissu extrêmement fin qui tapisse la face interne des ... de veines ombilicales humaines (HUVEC) montre que l’extrait de pépins de raisin riche en OPCs induit une réduction de la synthèse des molécules d’adhérence cellulaire-1 (sICAM) et de l’endothéline-1. Les sICAM sont associées aux processus inflammatoires qui interviennent dans les cellules de l’endothélium et l’endothéline a un puissant effet vasoconstricteur. Une étude clinique randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo a également évalué les effets de l’extrait riche en OPCs chez des sujets modérément hypertendus et par ailleurs en bonne santé. Quatre-vingt personnes âgées de 40 à 70 ans ont été enrôlées. Elles ont pris chaque jour, avant le petit déjeuner et avant le déjeuner, 150 mg d’extrait de pépins de raisin ou un placebo, pendant 16 semaines consécutives. Les résultats montrent un effet modulateur de la pression sanguine à la fois avec le placebo et avec l’extrait, cet effet étant plus prononcé avec ce dernier. Dans le sous-groupe des hommes, aucun effet modulateur de la pression sanguine n’a été observé avec le placebo contrairement a ce qui a été constaté chez les femmes. De plus, l’extrait de pépin de raisin semble avoir également exercé un effet bénéfique sur l’humeur des participants, en lien avec la perception du stress. Schön C et al., Grape seed extract positively modulates blood pressure and perceived stress : a randomized, double-blind, placcebo-controlled study in healthy volunteers.Nutrients, 2021, 13, 654. 0 PartagesPartagezTweetezPartagez Poissons grasLes poissons gras tels que les sardines, les anchois, le maquereau, le thon ou le saumon constituent une source d’acides gras oméga-3 et en particulier d’EPA et de DHA. Des travaux de recherches suggèrent que leur consommation régulière limiterait la production d’acides gras par le foie (la lipogenèse) et l’augmentation des triglycérides dans le sang. Elle aiderait également à prévenir l’insulino-résistance et l’augmentation de la pression artérielle induites par une suralimentation. Une étude prospective interventionnelle a porté sur un peu plus 392 000 adultes sans maladie cardiovasculaire ni de diabète de type II au moment de leur enrôlement dans la biobanque du Royaume-Uni. Ils ont été suivis pendant un peu plus de dix ans et au cours de cette période 7262 d’entre eux ont développé un diabète. L’analyse des données indique que les participants qui consommaient au moins une ou deux portions par semaine de poisson gras avaient un risque 22 % plus faible de diabète de type II que ceux qui n’en mangeaient pas. La consommation de poisson non gras n’avait pas d’effet sur ce risque. Quant à l’huile de poisson, elle diminuait l’incidence du diabète de type II de 9 % par rapport à ceux qui n’en prenaient pas. Ces résultats suggèrent donc que la consommation d’huile de poisson pourrait également avoir des effets bénéfiques quant à la prévention du diabète de type II. Pour les auteurs de l’étude, il serait intéressant de réaliser un essai clinique randomisé, contrôlé contre placebo pour évaluer l’effet potentiel de l’huile de poisson sur le métabolisme du glucose. Vérifier l’existence de cet effet est particulièrement important pour des personnes qui ne veulent ou ne peuvent pas consommer régulièrement du poisson gras. Chen G-C et al., Association of Oily and Nonoily Fish Consumption and Fish Oil Supplements With Incident Type 2 Diabetes: A Large Population-Based Prospective Study. Diabetes Care, 2021 Jan. ; dc202328. 0 PartagesPartagezTweetezPartagez0 PartagesPartagezTweetezPartagez 26 février 2021