Des basketteurs en manque de vitamine D en manque de vitamine D Les athlètes étudiants participant à des sports en salle comme le basket-ball pourraient être déficients en vitamine D ce qui augmenterait leur risque de lésions et de mauvaises performances. Les athlètes étudiants participant à des sports en salle comme le basket-ball pourraient être déficients en vitamine D ce qui augmenterait leur risque de lésions et de mauvaises performances. Parce qu’ils s’exposent peu au soleil, les athlètes pratiquant des sports en salle sont particulièrement à risque d’avoir un statut insuffisant en vitamine D. De surcroit, les jeunes adultes consomment généralement peu d’aliments riches en micronutriments. La principale source de vitamine D, on le sait, est l’exposition de la peau aux rayons UVB du soleil. Cependant, la production de vitamine D sous l’action des rayons du soleil se fait de façon extrêmement variable selon la latitude, le moment de la journée et les saisons. D’autres facteurs interviennent également tels que la pigmentation de la peau ou le surpoids. Les athlètes présentant une peau plus sombre et pratiquant des sports en salle ont ainsi un risque plus important de déficience en vitamine D. Une revue systématique et méta-analyseC’est une technique statistique qui consiste à réunir les données provenant de différentes ét... portant sur un échantillon de 2000 athlètes habitant dans neuf pays différents a ainsi montré que 56 % d’entre eux avaient des concentrations insuffisantes de vitamine D. Une étude pilote a été définie pour évaluer la prévalence de déficiences en vitamine D parmi une cohorte d’étudiants athlètes basketteurs. L’objectif était également d’explorer quelle dose de vitamine D en supplémentation permettrait d’améliorer le statut en cette vitamine des basketteurs. Vingt athlètes, hommes et femmes, en bonne santé, ont pris part à cette étude. Treize de ces vingt participants avaient, au départ, des concentrations insuffisantes de vitamine D. Ils ont été répartis en trois groupes selon ces concentrations au début de la présaison d’entrainement. Insuffisante (≤ 75 nmol/L) qui ont reçu 10 000 UI par jour de vitamine D, suffisante (75 à 125 nmol/L) qui ont reçu 5000 UI par jour et optimale (>125nmol/L) qui n’ont pas été supplémentés. Le suivi s’est terminé 5 mois plus tard à la fin de la saison. Les concentrations de vitamine D ont le plus changé chez les participants ayant pris 10 000 UI par jour. Néanmoins, dans ce groupe, un seul a atteint une concentration optimale. La supplémentation en vitamine D a atténué la forte prévalence de déficience en vitamine D mais n’a pas été suffisante pour normaliser les concentrations de tous les participants. Compte tenu de la petite taille de l’échantillon, d’autres études sont nécessaires. Sekel NM et al., The effects of cholecalciferol supplementation on vitamin D status among a diverse population of collegiate basketball athletes : a quasi-experimental trial. Nutrients, 2020, 12, 370. 136 PartagesPartagezTweetezPartagez 19 mars 2020