Covid-19, des plantes à éviter L’Anses, l’Agence française nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail met en garde contre la consommation de certains compléments alimentaires. Il s’agit de ceux contenant des plantes susceptibles de perturber les défenses naturelles de l’organisme dont il a besoin pour lutter contre les infections telles que le Covid-19. Pour tenter d’éviter la contamination par le SARS-Cov2 on peut vouloir renforcer l’efficacité de son système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries... en prenant des compléments alimentairesLa directive européenne 2002/46/CE définit les compléments alimentaires comme des denrées alimen... contenant certaines plantes connues pour avoir ces effets ou des propriétés anti-inflammatoires. Mais ce n’est pas forcément une bonne idée. Des perturbations du fonctionnement normal du système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries... semblent en effet impliquées dans des complications graves chez des personnes infectées par le coronavirus. Des anti-inflammatoires pourraient également inhiber la réaction normale de défense de l’organisme face au virus. L’Anses, à la suite d’une expertise collective réalisée en urgence sur les anti-inflammatoires végétaux, a établi une liste de plantes susceptibles de perturber les défenses naturelles de l’organisme. Il s’agit de plantes qui entrent dans la composition de certains compléments alimentairesLa directive européenne 2002/46/CE définit les compléments alimentaires comme des denrées alimen... et produisent des effets sur les réactions immunitaires et inflammatoires de l’organisme. Certaines plantes possèdent des propriétés anti-inflammatoires proches de celles des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Or de nombreuses données indiquent que les AINS, administrés à un patient infecté pourraient entraîner des complications infectieuses et ont conduit les autorités françaises à proscrire leur utilisation dans le traitement du Covid-19. Les plantes avec des propriétés inflammatoires sont donc susceptibles, elles aussi, d’avoir des effets néfastes en cas d’infection. C’est notamment le cas de la racine de réglisse et de son principe actif, la glycyrrhizine, et de la verge d’or qui ont des propriétés comparables à celles des corticoïdes, du saule, de la reine des prés, de l’écorce de bouleau, du polygala ou du peuplier qui contiennent des dérivés salicylés. L’organisme transforme ces derniers en acide salicylique dont la structure est proche de celle de l’aspirine. Il s’agit également de l’harpagophytum ou griffe du diable, de la boswellie, du commiphora ou du curcuma qui peuvent agir par des mécanismes similaires à ceux des AINS. D’autres plantes comme les échinacées ou la griffe du chat agissent sur le système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries... dont elles peuvent amplifier la réponse. Si disposer d’un système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries... réactif peut à priori sembler une bonne chose pour combattre le coronavirus, il faut garder à l’esprit que l’aggravation de l’état de certains patients atteints du covid-19 est liée à un emballement du système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries.... Avant de commencer à prendre un complément alimentaire contenant des plantes ou extraits de plantes pouvant agir sur le système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries... et l’inflammation, il est recommandé d’en parler avec un professionnel de santé averti. Pour en savoir plus : https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2020SA0045.pdf0 PartagesPartagezTweetezPartagez 1 mai 2020