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Shatavari 

et périménopause

Probiotiques 

et microbiote vaginal

PEA 

et surpoids

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(8 numéros)

Au sommaire du numéro 45 du magazine Nature Sciences Santé

LE ROMARIN

DE L’USAGE TRADITIONNEL

À LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Nous connaissons tous le parfum et la saveur du romarin qui embaume dans les cuisines du Sud. Mais savez-vous que ses propriĂ©tĂ©s mĂ©dicinales sont connues et traditionnellement utilisĂ©es depuis l’AntiquitĂ© ? La recherche scientifique s’intĂ©resse Ă  ses potentiels effets sur les symptĂŽmes dĂ©pressifs et les fonctions cognitives.

L-THÉANINE,

STRESS ET ANXIÉTÉ

La L-thĂ©anine est un acide aminĂ© non protĂ©inĂ© qui est responsable de l’effet apaisant du thĂ© vert. Elle agit en influant sur diffĂ©rents neurotransmetteurs et en provoquant une augmentation des ondes alpha dans le cerveau.  La recherche montre qu’elle a des effets bĂ©nĂ©fiques en cas de stress et qu’elle amĂ©liore la qualitĂ© du sommeil.

KÉRATINE

UN ATOUT POUR LA SANTÉ

DE LA PEAU ET DES PHANÈRES

Lorsque la synthĂšse endogĂšne de la peau diminue, les ongles se fragilisent, les cheveux perdent de leur rĂ©sistance, la peau devient sĂšche et terne. Des Ă©tudes suggĂšrent qu’une supplĂ©mentation en kĂ©ratine redonne force et santĂ© Ă  la peau et aux phanĂšres.

DOULEUR

MICRONUTRIMENTS ET

EXTRAITS DE PLANTES

POUR AIDER A LA COMBATTRE

Stress oxydantLe stress oxydant apparait lorsque l’organisme est soumis Ă  tellement d’attaques par des radica..., inflammation, dysfonctionnement des mitochondriesLes mitochondries sont les usines qui produisent Ă©nergie dont les cellules ont besoin pour fonction..., dysbiose intestinale 
 sont quelques-uns des multiples mĂ©canismes impliquĂ©s dans l’apparition et l’entretien de la douleur. En agissant sur ces mĂ©canismes, des micronutriments, notamment le PEA (palmitoyĂ©thanolamide), le magnĂ©sium ou les omĂ©ga-3, et des extraits de plantes comme la griffe du diable, la boswellie ou le curcuma peuvent, dans certains cas, aider Ă  soulager la douleur.

Bonne lecture 👏

Brigitte Karleskind, Rédactrice en chef

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Shatavari

et périménopause

La prise d’un extrait de shatavari (Asparagus racemosus) aurait des effets bĂ©nĂ©fiques sur les symptĂŽmes qui accompagnent la pĂ©rimĂ©nopause.

La pĂ©rimĂ©nopause correspond Ă  la pĂ©riode de transition qui prĂ©cĂšde la mĂ©nopause. Cette pĂ©riode,  marquĂ©e par des fluctuations hormonales progressives et l’épuisement graduel des follicules ovariens, est caractĂ©risĂ©e par un large Ă©ventail de modifications physiques, Ă©motionnelles et neuroendocrines.

Des symptĂŽmes vasomoteurs

Cette pĂ©riode de pĂ©rimĂ©nopause peut ĂȘtre caractĂ©risĂ©e par l’apparition de symptĂŽmes vasomoteurs incluant bouffĂ©es de chaleur et sueurs nocturnes. Cette apparition est corrĂ©lĂ©e Ă  la fluctuation des concentrations des ƓstrogĂšnes endogĂšnes.

L’intĂ©rĂȘt du shatavari

Le shatavari (Asparagus racemosus), également appelé asperge indienne ou asperge à grappes, a une place importante dans la médecine traditionnelle ayurvédique. Il est traditionnellement utilisé pour soulager les maux que rencontre la femme à différents ùges de sa vie. Régénérateur du systÚme reproducteur de la femme, il participe à son équilibre physiologique pendant et aprÚs la ménopause.

Les racines de shatavari sont riches en saponines triterpĂ©niques, les shatavarins, considĂ©rĂ©es comme des phytƓstrogĂšnes. Comme tous les phytƓstrogĂšnes, le shatavari est dĂ©conseillĂ© en cas de maladie hormonodĂ©pendante.

Quels effets sur des femmes en pĂ©rimĂ©nopause ?

Une Ă©tude randomisĂ©e, en double aveugle et contrĂŽlĂ©e contre placebo a Ă©valuĂ© les effets d’un extrait brevetĂ© de shatavari standardisĂ© pour contenir 15 % de shatavarins (CL22209) sur les symptĂŽmes de femmes en pĂ©rimĂ©nopause.

Soixante-quinze femmes, ùgées de 40 à 50 ans, au début de leur périménopause et souffrant de symptÎmes vasomoteurs légers à modérés ont été enrÎlées dans cette étude. Pendant 120 jours consécutifs, elles ont pris quotidiennement 50 ou 100 mg de shatavari ou un placebo.

Les rĂ©sultats montrent, par rapport au placebo, une rĂ©duction significative des symptĂŽmes vasomoteurs avec la prise de shatavari. Cette amĂ©lioration serait raisonnablement due Ă  l’affinitĂ© des shatavarins pour les rĂ©cepteursCe sont des sites sur la membrane d’une cellule auxquels peuvent s’attacher des molĂ©cules messa.... Le shatavari a Ă©galement modulĂ© de façon dose-dĂ©pendante les niveaux de l’hormone de stimulation folliculaire, de l’hormone lutĂ©inisante, de l’hormone antimĂŒllĂ©rienne et du 17bĂȘta—estradiol.

Yadav P et al., Clinical assessment of CL22209, a standardized proprietary extract of Asparagus racemosus, for mitigating vasomotor and menstrual symptoms in perimenopausal women: a randomized, double-blind, placebo-controlled study. Functional foods in health and disease 2025; 15(7): 415-443.

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Probiotiques

et microbiote vaginal

Une supplémentation orale avec la souche probiotique Lactobacillus gasseri CECT 30648 favoriserait un environnement vaginal équilibré chez des femmes en bonne santé.

La santĂ© vaginale est Ă©troitement liĂ©e Ă  son microbiote. Un Ă©cosystĂšme vaginal sain est habituellement dominĂ© par une ou plusieurs espĂšces de lactobacilles indispensables au maintien de l’homĂ©ostasieCe terme a Ă©tĂ© introduit pour la premiĂšre fois par le mĂ©decin et physiologiste français, Claude... vaginale.

Différents types de microbiotes

Le microbiote vaginal est rĂ©parti en diffĂ©rents sous-types (Community state types-CST) selon le groupe bactĂ©rien dominant. Quatre d’entre eux sont dominĂ© par un lactobacille : Lactobacillus crispatus, Lactobacillus gasseri, Lactobacillus jensenii ou lactobacillus iners. Le cinquiĂšme renferme une flore plus diversifiĂ©e. Les trois premiers lactobacilles sont gĂ©nĂ©ralement associĂ©s Ă  un microbiote sain et stable. Ces espĂšces de lactobacilles protĂšgent l’hĂŽte en produisant des composĂ©s antimicrobiens, en rĂ©gulant le pH, en entrant en compĂ©tition avec des agents pathogĂšnes et en modulant la rĂ©ponse immunitaire.

Un déséquilibre de la flore

Une perturbation de l’écosystĂšme vaginal est caractĂ©risĂ©e par une rĂ©duction du nombre de lactobacilles et une augmentation de la diversitĂ© dans la composition du microbiote. Une dysbiose vaginale a Ă©tĂ© associĂ©e Ă  une augmentation du risque d’infections vaginales telles que les vaginoses bactĂ©riennes, les candidoses ou les vaginites aĂ©robies, ainsi qu’à des difficultĂ©s de reproduction.

Quels effets sur la santĂ© vaginale ?

Des probiotiques pourraient restaurer l’équilibre du microbiote vaginal, mais peu de donnĂ©es indiquent une colonisation vaginale aprĂšs une supplĂ©mentation orale.

Des chercheurs ont sĂ©lectionnĂ© deux souches bactĂ©riennes ayant montrĂ© le meilleur potentiel Ă  amĂ©liorer la santĂ© vaginale : Lactobacillus gasseri CECT 30648 (Lg) et Lactobacillus crispatus CECT 30647 (Lc). Ils ont rĂ©alisĂ© une Ă©tude clinique randomisĂ©e, contrĂŽlĂ©e contre placebo et en double aveugle pour Ă©valuer la capacitĂ© de ces deux souches Ă  coloniser le microbiote vaginal de femmes en bonne santĂ©.

Ils ont enrĂŽlĂ© 48 femmes, ĂągĂ©es de 18 Ă  45 ans. Pendant 18 jours, elles ont consommĂ© quotidiennement une gĂ©lule contenant Lg (103 CFU) ou Lg + Lc (1,5 x 103 CFU) ou un placebo. Au cours de l’étude, les participantes ont effectuĂ© tous les trois jours un prĂ©lĂšvement vaginal.

Les rĂ©sultats montrent que le Lg – mais pas le Lc – a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans les prĂ©lĂšvements de 55,9 % des femmes ayant ingĂ©rĂ© les souches probiotiques. Celles-ci ont Ă©galement rĂ©duit l’abondance des genres non lactobacilles, favorisant ainsi une transition vers un microbiote vaginal dominĂ© par les lactobacilles. Ces rĂ©sultats suggĂšrent que la souche Lg prĂ©sente le potentiel de favoriser la santĂ© du microbiote vaginal.

Perez M et al., Lactobacillus gasseri CECT 30648 shows probiotic characteristics and colonizes the vagina of healthy women after oral administration. Microbiology Spectrum. 2025, 17(9).

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PEA

et surpoids

Chez des personnes en surpoids, la prise de PEA (palmitoylĂ©thanolamide) rĂ©duirait les niveaux de triglycĂ©rides et d’IL-2 et induirait des modifications bĂ©nĂ©fiques dans le fonctionnement du microbiote intestinal.

Le surpoids et l’obĂ©sitĂ© sont notamment caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’une inflammation de bas grade qui augmente le risque de diffĂ©rentes maladies chroniques incluant les maladies cardiovasculaires, le diabĂšte de type 2 ou le syndrome mĂ©tabolique. Il est donc important de dĂ©velopper des stratĂ©gies permettant de rĂ©duire les marqueurs circulants de l’inflammation.

PEA et LPS

Le PEA est naturellement prĂ©sent dans l’organisme. Il est synthĂ©tisĂ© Ă  partir des phospholipides des membranes de diffĂ©rentes cellules, notamment en cas d’inflammation. Il exerce des effets anti-inflammatoires par diffĂ©rentes voies. Le tissu adipeux, connu pour son implication dans la sĂ©crĂ©tion d’IL-6 et de leptine, peut Ă©galement sĂ©crĂ©ter des quantitĂ©s significatives de PEA.

Les lipopolysaccharides ou LPS peuvent influer sur le tissu adipeux pour qu’il module son Ă©tat inflammatoire. Ils inhibent fortement la libĂ©ration de leptine par le tissu adipeux. Par ailleurs, le PEA est capable de moduler les voies des LPS.

Cela suggÚre que le PEA pourrait, au moins en partie, exercer ses effets anti-inflammatoires en influant sur le microbiome intestinal. Il modulerait également la muqueuse intestinale, freinant ainsi le passage des LPS à travers la barriÚre hémato-intestinale.

Quels effets chez des personnes en surpoids ?

Quarante-huit personnes en surpoids ùgées de 18 à 65 ans ont été recrutées dans une étude randomisée, contrÎlée contre placebo et en double aveugle, qui a évalué les effets du PEA sur le microbiome intestinal. Pendant 12 semaines, elles ont pris quotidiennement 350 mg de PEA ou un placebo.

Les rĂ©sultats indiquent que, par rapport au placebo, le PEA a entraĂźnĂ© des rĂ©ductions significatives des triglycĂ©rides et des IL-2, un marqueur de l’inflammation. S’il n’a pas induit de changements dans la composition globale du microbiome, des changements fonctionnels ont Ă©tĂ© observĂ©s, suggĂ©rant une modulation potentielle de certaines voies mĂ©taboliques.

Batacan R et al., Effect of palmitoylethanolamide compared to a placebo on the gut microbiome and biochemistry in an overweight adult population: a randomised, placebo-controlled, double-blind study. Biomedicines 2025; 12: 1620.

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