0
Espace membre Se connecter • S'inscrire

Menu principal

Atteindre le contenu
Nature Sciences Santé
  • Accueil
  • Boutique
  • Magazine
    • Nature Sciences Santé Magazine : Edito
    • Découvrez le Magazine
  • Infolettres
    • Dernière infolettre
    • Infolettre archives
    • S’inscrire à l’infolettre
    • Glossaire
  • Partenaires
  • Contact
  • Abonnez-vous
  • Réabonnez-vous
  • Achetez au numéro

Infolettre 439

Infolettre 439

                   

Infolettre 439 - 13 septembre 2025 : Shatavari et périménopause • Probiotiques et microbiote vaginal • PEA et surpoids

    

Shatavari

et périménopause

La prise d’un extrait de shatavari (Asparagus racemosus) aurait des effets bénéfiques sur les symptômes qui accompagnent la périménopause.

La périménopause correspond à la période de transition qui précède la ménopause. Cette période,  marquée par des fluctuations hormonales progressives et l’épuisement graduel des follicules ovariens, est caractérisée par un large éventail de modifications physiques, émotionnelles et neuroendocrines.

Des symptômes vasomoteurs

Cette période de périménopause peut être caractérisée par l’apparition de symptômes vasomoteurs incluant bouffées de chaleur et sueurs nocturnes. Cette apparition est corrélée à la fluctuation des concentrations des œstrogènes endogènes.

L’intérêt du shatavari

Le shatavari (Asparagus racemosus), également appelé asperge indienne ou asperge à grappes, a une place importante dans la médecine traditionnelle ayurvédique. Il est traditionnellement utilisé pour soulager les maux que rencontre la femme à différents âges de sa vie. Régénérateur du système reproducteur de la femme, il participe à son équilibre physiologique pendant et après la ménopause.

Les racines de shatavari sont riches en saponines triterpéniques, les shatavarins, considérées comme des phytœstrogènes. Comme tous les phytœstrogènes, le shatavari est déconseillé en cas de maladie hormonodépendante.

Quels effets sur des femmes en périménopause ?

Une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo a évalué les effets d’un extrait breveté de shatavari standardisé pour contenir 15 % de shatavarins (CL22209) sur les symptômes de femmes en périménopause.

Soixante-quinze femmes, âgées de 40 à 50 ans, au début de leur périménopause et souffrant de symptômes vasomoteurs légers à modérés ont été enrôlées dans cette étude. Pendant 120 jours consécutifs, elles ont pris quotidiennement 50 ou 100 mg de shatavari ou un placebo.

Les résultats montrent, par rapport au placebo, une réduction significative des symptômes vasomoteurs avec la prise de shatavari. Cette amélioration serait raisonnablement due à l’affinité des shatavarins pour les récepteursCe sont des sites sur la membrane d’une cellule auxquels peuvent s’attacher des molécules messa.... Le shatavari a également modulé de façon dose-dépendante les niveaux de l’hormone de stimulation folliculaire, de l’hormone lutéinisante, de l’hormone antimüllérienne et du 17bêta—estradiol.

Yadav P et al., Clinical assessment of CL22209, a standardized proprietary extract of Asparagus racemosus, for mitigating vasomotor and menstrual symptoms in perimenopausal women: a randomized, double-blind, placebo-controlled study. Functional foods in health and disease 2025; 15(7): 415-443.

0 Partages
Partagez
Tweetez
Partagez
0 Partages
Partagez
Tweetez
Partagez
    

Probiotiques

et microbiote vaginal

Une supplémentation orale avec la souche probiotique Lactobacillus gasseri CECT 30648 favoriserait un environnement vaginal équilibré chez des femmes en bonne santé.

La santé vaginale est étroitement liée à son microbiote. Un écosystème vaginal sain est habituellement dominé par une ou plusieurs espèces de lactobacilles indispensables au maintien de l’homéostasieCe terme a été introduit pour la première fois par le médecin et physiologiste français, Claude... vaginale.

Différents types de microbiotes

Le microbiote vaginal est réparti en différents sous-types (Community state types-CST) selon le groupe bactérien dominant. Quatre d’entre eux sont dominé par un lactobacille : Lactobacillus crispatus, Lactobacillus gasseri, Lactobacillus jensenii ou lactobacillus iners. Le cinquième renferme une flore plus diversifiée. Les trois premiers lactobacilles sont généralement associés à un microbiote sain et stable. Ces espèces de lactobacilles protègent l’hôte en produisant des composés antimicrobiens, en régulant le pH, en entrant en compétition avec des agents pathogènes et en modulant la réponse immunitaire.

Un déséquilibre de la flore

Une perturbation de l’écosystème vaginal est caractérisée par une réduction du nombre de lactobacilles et une augmentation de la diversité dans la composition du microbiote. Une dysbiose vaginale a été associée à une augmentation du risque d’infections vaginales telles que les vaginoses bactériennes, les candidoses ou les vaginites aérobies, ainsi qu’à des difficultés de reproduction.

Quels effets sur la santé vaginale ?

Des probiotiques pourraient restaurer l’équilibre du microbiote vaginal, mais peu de données indiquent une colonisation vaginale après une supplémentation orale.

Des chercheurs ont sélectionné deux souches bactériennes ayant montré le meilleur potentiel à améliorer la santé vaginale : Lactobacillus gasseri CECT 30648 (Lg) et Lactobacillus crispatus CECT 30647 (Lc). Ils ont réalisé une étude clinique randomisée, contrôlée contre placebo et en double aveugle pour évaluer la capacité de ces deux souches à coloniser le microbiote vaginal de femmes en bonne santé.

Ils ont enrôlé 48 femmes, âgées de 18 à 45 ans. Pendant 18 jours, elles ont consommé quotidiennement une gélule contenant Lg (103 CFU) ou Lg + Lc (1,5 x 103 CFU) ou un placebo. Au cours de l’étude, les participantes ont effectué tous les trois jours un prélèvement vaginal.

Les résultats montrent que le Lg – mais pas le Lc – a été détecté dans les prélèvements de 55,9 % des femmes ayant ingéré les souches probiotiques. Celles-ci ont également réduit l’abondance des genres non lactobacilles, favorisant ainsi une transition vers un microbiote vaginal dominé par les lactobacilles. Ces résultats suggèrent que la souche Lg présente le potentiel de favoriser la santé du microbiote vaginal.

Perez M et al., Lactobacillus gasseri CECT 30648 shows probiotic characteristics and colonizes the vagina of healthy women after oral administration. Microbiology Spectrum. 2025, 17(9).

0 Partages
Partagez
Tweetez
Partagez
    

PEA

et surpoids

Chez des personnes en surpoids, la prise de PEA (palmitoyléthanolamide) réduirait les niveaux de triglycérides et d’IL-2 et induirait des modifications bénéfiques dans le fonctionnement du microbiote intestinal.

Le surpoids et l’obésité sont notamment caractérisés par la présence d’une inflammation de bas grade qui augmente le risque de différentes maladies chroniques incluant les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 ou le syndrome métabolique. Il est donc important de développer des stratégies permettant de réduire les marqueurs circulants de l’inflammation.

PEA et LPS

Le PEA est naturellement présent dans l’organisme. Il est synthétisé à partir des phospholipides des membranes de différentes cellules, notamment en cas d’inflammation. Il exerce des effets anti-inflammatoires par différentes voies. Le tissu adipeux, connu pour son implication dans la sécrétion d’IL-6 et de leptine, peut également sécréter des quantités significatives de PEA.

Les lipopolysaccharides ou LPS peuvent influer sur le tissu adipeux pour qu’il module son état inflammatoire. Ils inhibent fortement la libération de leptine par le tissu adipeux. Par ailleurs, le PEA est capable de moduler les voies des LPS.

Cela suggère que le PEA pourrait, au moins en partie, exercer ses effets anti-inflammatoires en influant sur le microbiome intestinal. Il modulerait également la muqueuse intestinale, freinant ainsi le passage des LPS à travers la barrière hémato-intestinale.

Quels effets chez des personnes en surpoids ?

Quarante-huit personnes en surpoids âgées de 18 à 65 ans ont été recrutées dans une étude randomisée, contrôlée contre placebo et en double aveugle, qui a évalué les effets du PEA sur le microbiome intestinal. Pendant 12 semaines, elles ont pris quotidiennement 350 mg de PEA ou un placebo.

Les résultats indiquent que, par rapport au placebo, le PEA a entraîné des réductions significatives des triglycérides et des IL-2, un marqueur de l’inflammation. S’il n’a pas induit de changements dans la composition globale du microbiome, des changements fonctionnels ont été observés, suggérant une modulation potentielle de certaines voies métaboliques.

Batacan R et al., Effect of palmitoylethanolamide compared to a placebo on the gut microbiome and biochemistry in an overweight adult population: a randomised, placebo-controlled, double-blind study. Biomedicines 2025; 12: 1620.

0 Partages
Partagez
Tweetez
Partagez
    
13 septembre 2025
  Infolettre archives  Asparagus racemosus, dysbiose, IL-2, inflammation, Lactobacilles, Lactobacillus crispatus, Lactobacillus gasseri, lipopolysaccharides, LPS, microbiome intestinal, microbiote vaginal, palmitoyléthanolamide, PEA, périménopause, phytoestrogènes, shatavari, surpoids, symptômes vasomoteurs, triglycérides

Panier

Le #45 est disponible

ABONNEZ-VOUS

En vous abonnant, vous disposez d’analyses en profondeur et d’enquêtes rigoureuses.

Boutique

Magazine

Livres

Vers la boutique

Avertissement

Nature Sciences Santé est un site d’information sur les micronutriments, les plantes et extraits de plantes et le rôle qu’ils peuvent jouer pour la santé et le bien-être. Ces informations ne constituent en aucun cas des diagnostics ou des prescriptions. Elles ne peuvent remplacer un avis autorisé. Avant toute automédication, consultez un médecin ou un pharmacien qualifié.

Nature Sciences Santé

Qui sommes-nous?
Nos Coordonnées
Contactez-nous

Informations Légales

Mentions legales
CGV
CGU

Paiement sécurisé

Menu du pied de page

  • Top
  • Home
© 2025 Nature Sciences Santé. Réalisation: Association St-Camille.
0 Partages
Partagez
Tweetez
Partagez