Pruneaux et ménopause Chez des femmes ménopausées, la consommation régulière de pruneaux aurait des effets bénéfiques sur la perte osseuse en agissant sur l’inflammation. Inflammation et ostéoporoseL’inflammation est un facteur contributeur majeur à la pathophysiologie des maladies chroniques liées au vieillissement. L’état d’inflammation chronique de bas grade a pour résultat des lésions sur les tissus par induction d’un stress oxydantLe stress oxydant apparait lorsque l’organisme est soumis à tellement d’attaques par des radica... qui contribuent au risque et à la progression de maladies chroniques.L’hypoestrogénie présente pendant la ménopause augmente également des médiateurs circulant de l’inflammation. Ce qui est lié à un profil de risque cardiométabolique et ostéoporotique défavorable des femmes ménopausées. En particulier, une élévation de l’inflammation serait liée à une accélération de la perte osseuse après la ménopause. Cibler l’inflammation pourrait donc représenter une stratégie pour combattre l’ostéoporose.L’intérêt des pruneauxLes pruneaux, des prunes séchées, sont particulièrement riches en composés phénoliques. Ces derniers pourraient exercer un effet bénéfique et atténuer la perte osseuse chez des femmes ménopausées en ciblant des voies de signalisation de l’inflammation. Des travaux in vitro et sur animaux suggèrent que les pruneaux et leurs composés polyphénoliques agissent sur la santé des os à travers des mécanismes anti-inflammatoires et antioxydantsUn antioxydant est une substance qui s’oppose à l’action délétère des radicaux libres et pro.... Des études ont montré que la prise quotidienne de 50 g de pruneaux préviendrait la perte de densité minérale osseuse chez des femmes ménopausées.Quels sont les mécanismes impliquésUne seconde analyse des données issues de la Prune Study a été réalisée pour identifier les effets de la consommation de pruneaux sur des marqueurs de l’immunité, de l’inflammation et du stress oxydantLe stress oxydant apparait lorsque l’organisme est soumis à tellement d’attaques par des radica.... Cent-quatre-vingt-trois femmes ménopausées avaient terminé cette étude au cours de laquelle elles ont consommé quotidiennement pendant un an 50 ou 100 g de pruneaux ou pas du tout. Les chercheurs ont émis l’hypothèse que la supplémentation en pruneaux pourrait réduire de manière dose-dépendante des marqueurs de l’inflammation, de l’immunité et du stress oxydantLe stress oxydant apparait lorsque l’organisme est soumis à tellement d’attaques par des radica.... L’analyse des données montre que la consommation de 100 g de pruneaux pendant un an a significativement diminué le pourcentage de monocytes circulant. La sécrétion de cytokines inflammatoires a également été réduite. Damani J.J. et al., Prune consumption attenuates proinflammatory cytokine secretion and alters monocyte activation in postmenopausal women : seecondary outcome analysis of a 12-Mo randomized, controlled study. The Prune Study. The Journal of Nutrition 2023 November 19. 0 PartagesPartagezTweetezPartagez0 PartagesPartagezTweetezPartagez 16 février 2024