Flavonoïdes de citron et dysbiose prédiabétique Chez des personnes prédiabétiques, la prise de flavonoïdes de citron favoriserait des modifications dans le microbiote intestinale à l’origine d’une baisse de la glycémie. Un prédiabète peut être détecté par une légère augmentation de la glycémie à jeun ainsi que par une intolérance au glucose suivie par une élévation de l’hémoglobine glyquée. Par ailleurs, d’autres changements métaboliques tels qu’un excès de graisse viscérale, une inflammation chronique de bas grade et une perturbation du microbiote intestinale sont impliqués dans l’apparition de maladies dégénératives.L’implication d’une dysbiose intestinaleUne dysbiose intestinale est caractérisée par des modifications dans la diversité des microorganismes ainsi que par une diminution quantitative et qualitative des acides gras à courte chaine (AGCC) produits par les bactéries intestinales. A cela s’ajoute une fragilité de la barrière intestinale associée à une diminution des jonctions serrées qui accroit la perméabilité intestinale et la translocation des lipopolysaccharides (LPS) et de fragments de bactéries Gram négatif qui vont rejoindre la circulation sanguine, provoquant une endotoxémie métabolique. Ce phénomène stimule la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires à l’origine d’une inflammation systémique de bas grade. A terme, ces événements vont causer une insulinorésistance qui peut conduire à un état prédiabétique.L’intérêt des flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... de citronInverser la dysbiose prédiabétique pourrait constituer une stratégie pour combattre l’évolution vers un diabète de type2. Les composés phénoliques que l’on trouve dans de nombreux fruits et légumes peuvent constituer un moyen de moduler la composition du microbiote intestinal.En particulier, des flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... dérivés du citron tels que l’hespéridine, la naringine ou l’ériocitrine semblent avoir des effets bénéfiques sur la santé du microbiote. Quels effets sur la dysbiose ?Une étude a évalué, chez des personnes prédiabétiques, les effets d’une supplémentation avec des flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... de citron sur leur microbiote intestinal. Quarante-cinq personnes prédiabétiques, âgées de 30 à 69 ans, ont été enrôlées dans cette étude randomisée, en double aveugle et contrôlée contre placebo. Pendant douze semaines, elles ont consommé quotidiennement 200 mg de flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... de citron ou un placebo. Les flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... de citron contenaient 70 % d’ériocitrine, 5 % d’hespéridine et 4% de naringine. Les résultats montrent, avec la prise des flavonoïdesLes flavonoïdes donnent leur couleur brune, rouge, jaune, violette ou bleue aux fleurs et aux fruit... de citron, une baisse de la glycémie et une augmentation du GLP-1, le glucagon-like peptide, une hormone produite principalement par les cellules entéro-endocrines. De plus, elle a eu des effets significatifs sur la bêta-diversité du microbiote intestinal. Elle a modérément réduit la croissance de microorganismes associés à la dysbiose intestinale et augmenté l’abondance des bactéries bénéfiques.Ralos F.M.M et al., Lemon flavonoids nutraceutical (Eriomin®) attenuates prediabetes intestinal dysbiosis : a double-blind randomized controlled trial. Food Sci Nutr 2023 : 7283-7295.0 PartagesPartagezTweetezPartagez0 PartagesPartagezTweetezPartagez 20 novembre 2023