Noix, omnivores, végétariens et véganes La consommation régulière de noix est associée à une réduction de différents facteurs de risque de maladies chroniques. Elle semble avoir davantage d’effets bénéfiques chez les omnivores que chez les végétariens ou les véganes. Les noix sont une riche source d’acide gras insaturés, de fibres, de vitamines, de minéraux et d’un grand nombre de substances bioactives. La consommation régulière de noix est associée à la réduction de la mortalité de toute cause et, en particulier, de maladie cardiovasculaire. Quelques recherches ont également montré qu’elle est inversement associée à l’incidence de cancer et de diabète bien que ces données soient moins consistantes. La plupart des études portant sur les effets de la consommation régulière de noix ne prennent pas en compte les modifications de ses effets que les habitudes alimentaires peuvent avoir. L’étude[1] de cohorte de femmes du Royaume uni (UKWCS) offre une bonne opportunité d’examiner les liens pouvant exister entre la consommation de noix et les facteurs de risque de maladies chroniques sur un vaste échantillon de femmes avec diverses habitudes alimentaires. La consommation de noix et de nutriments a été évaluée chez 34 831 femmes en utilisant un questionnaire de fréquence alimentaire parmi des femmes qui se sont identifiées comme omnivores, végétariennes ou véganes. Dans cette analyse transversale, la plus forte consommation de noix était associée à un plus faible poids corporel, un plus faible index de masse corporelle et un plus petit tour de taille. Elle était également associée à une réduction de la prévalence d’un taux de cholestérol et d’une pression sanguine élevés. Dans l’ensemble, ces effets bénéfiques d’une consommation régulière de noix étaient plus importants chez les omnivores que chez les végétariens ou les véganes. Ces données soutiennent la littérature existante concernant les effets bénéfiques de la consommation de noix et suggèrent qu’ils pourraient être plus importants chez les omnivores. [1] Brown RC et al., Assiations between nut consumption and health vary between omnivores, vegetarian and vegans. Nutrients 2017, 9, 1219 0 PartagesPartagezTweetezPartagez 23 novembre 2017