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Infolettre 62 – 27 octobre : Eglantier et infection urinaire • Ashwagandha et hormones thyroïdiennes • Trèfle rouge et ménopause

Infolettre 62 – 27 octobre : Eglantier et infection urinaire • Ashwagandha et hormones thyroïdiennes • Trèfle rouge et ménopause

Infolettre 62 – 27 octobre : Eglantier et infection urinaire • Ashwagandha et hormones thyroïdiennes • Trèfle rouge et ménopause

  • Eglantier

    La médecine chinoise utilise traditionnellement une variété locale de baies d’églantier pour traiter les troubles du système urinaire et, en raison de leur astringence, les diarrhées chroniques. Les baies d’églantier sont particulièrement riches en vitamine C qui a montré son utilité dans la prévention des infections urinaires, en particulier chez la femme enceinte. Par ailleurs, des études in vitro ont mis en évidence la capacité des baies d’églantier à prévenir la croissance des bactéries responsables des infections urinaires.

    Quatre cents femmes venant de subir une césarienne ont été enrôlées dans une étude[1] définie pour évaluer l’efficacité des baies d’églantier sur la prévention des infections urinaires. 48 heures après leur accouchement, les femmes ont reçu deux fois par jour pendant vingt jours 500 mg de baies d’églantier.

    Au bout de vingt jours, trois femmes dans le groupe prenant les baies d’églantier contre dix-neuf dans le groupe placebo ont eu une infection urinaire. Les chercheurs en ont conclu que les baies d’églantier avaient un effet préventif des infections urinaires probablement en raison de leur richesse en vitamine C.

    [1] Seifi M et al. The effect of Rosa (L. Rosa canina) on the incidence of urinary tract infection in the puerperium: A randomized placebo-controlled trial. Phytotherapy Research 2017 October, DOI: 10.1002/ptr.5950

     

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  • Ashwagandha

    L’ashwagandha (Withania somnifera) est une plante que l’on trouve en Inde et dans d’autres pays d’Asie. Sa racine est l’un des toniques les plus réputés de la médecine ayurvédique qui l’utilise depuis des milliers d’années. C’est aussi une plante adaptogèneDans la première moitié du 20e siècle, l’endocrinologue Hans Selye fait entrer le stress parmi .... Elle est fréquemment employée par la médecine traditionnelle pour traiter les troubles de la thyroïde.

    Une étude[1] a été définie pour évaluer l’efficacité et l’innocuité d’un extrait d’ashwagandha sur des sujets présentant une hypothyroïdie subclinique.

    Une hypothyroïdie subclinique est caractérisée par une TSH (légèrement) supérieure à la normale, des taux normaux d’hormones thyroïdiennes T4 et par l’absence des signes cliniques (visage bouffi, pâleur…) et des symptômes habituels de l’hypothyroïdie.

    Cinquante sujets âgés de 18 à 50 ans, présentant une TSH élevée ont été enrôlés dans cette étude prospective randomisée en double aveugle et contrôlée contre placebo. Ils ont été répartis de façon aléatoire en deux groupes et ont reçu quotidiennement pendant huit semaines 600 mg d’extrait d’ashwagandha ou un placebo.

    La prise de l’extrait de racine d’ashwagandha a normalisé efficacement les signes d’hypothyroïdie subclinique par rapport au placebo.

    [1] Sharma AK et al. Efficacy and safety of root extract in subclinical hypothyroid patients : a double-blind, randomized, placebo-controlled trial. Journal of alternative and complementary medicine. 2017. Doi : 10.1089/acm.2017.0183.
  • Trèfle rouge

    La ménopause est caractérisée par l’arrêt des règles, la cessation de l’ovulation et de la sécrétion des hormones sexuelles par les ovaires. La carence hormonale qui intervient à ce moment est la cause des symptômes du climatère qui, à court terme, incluent principalement des bouffées de chaleur, une sécheresse vaginale et une tendance à la dépression et, à long terme, l’accélération de la résorption osseuse responsable de l’ostéoporose et la disparition de l’effet protecteur cardiovasculaire des estrogènes.

    Le trèfle rouge contient des isoflavones, des phyto-estrogènes, qui ont montré dans plusieurs études, mais pas dans toutes, leur efficacité à réduire les bouffées de chaleur de femmes ménopausées. Les divergences observées peuvent être dues à des extraits de qualités différentes et à des doses utilisées parfois insuffisantes.

    Une meta-analyse[1] a passé en revue plusieurs études cliniques utilisant un extrait de trèfle rouge à la dose de 80 mg par jour. Cette dose permet, chez certaines femmes, d’atteindre une concentration plasmatique en isoflavones de 50 à 800 ng/ml.

    Les essais cliniques retenus dans la méta-analyseC’est une technique statistique qui consiste à réunir les données provenant de différentes ét... étaient de durée similaire, environ 90 jours. Ils montrent que la prise quotidienne de 90 mg par jour d’extrait de trèfle rouge réduit significativement la fréquence des bouffées de chaleur chez des femmes ménopausées.

    Les phyto-estrogènes ne doivent pas être utilisés sans surveillance médicale. Ils sont déconseillés en cas d’antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein.

    [1] Myers SP et al., Effects of a standardised extract of Trifolium pratense (Promensil) at a dosage of 80 mg in the treatment of menopausal hot flashes. A systematic review and meta-analysis. Doi.org/10.1016/j.phymed.2016.12.003.
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4 novembre 2017
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