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Baies d’argousier

Baies d’argousier

Baies d’argousier

et réponse à l’insuline

Chez des hommes obèses ou en surpoids, la consommation de baies d’argousier retarderait et diminuerait la réponse à l’insuline après un repas.

L’argousier, Hippophae rhamnoides, est un arbuste épineux qui donne de petits fruits jaune-orangés au goût acidulé. Il est originaire d’Europe et d’Asie et on le rencontre en Chine, en Inde, en Mongolie, en passant par la Russie, et jusqu’à certaines région d’Europe.

Des préparations à base d’argousier sont utilisées depuis plus de mille ans par la médecine traditionnelle en Chine, en Inde, en Mongolie et au Tibet. Les premiers écrits concernant les effets bénéfiques de l’argousier se trouvent dans un traité médical tibétain du 8e siècle. Les jeunes pousses et les feuilles de l’argousier étaient utilisées par les Grecs de l’Antiquité pour faire prendre du poids à leurs chevaux et qu’ils aient un pelage brillant. C’est de cet usage qu’il tire son nom latin Hippophae qui signifie cheval et briller.

La recherche contemporaine sur les propriétés de l’argousier en est encore à ses débuts. Mais des travaux effectués sur l’animal et chez l’homme montrent que certaines préparations à base de baies d’argousier pourraient avoir des effets bénéfiques, notamment sur des facteurs de risques cardiovasculaires.

Hyperinsulinémie, dyslipidémie et dysfonctionnement endothéliale trouvent souvent, au moins en partie, leur origine dans une hyperglycémie postprandiale, fréquente et répétée et peuvent contribuer au développement de maladies cardiovasculaires, au diabète de type II, au surpoids ou à l’obésité. Des aliments à faible index glycémique comme différentes baies pourraient réduire la glycémie postprandiale et le pic de glycémie sécrétée ainsi qu’améliorer le contrôle de l’appétit en raison de leur teneur en fibres. Les baies d’argousier ont une densité énergique deux fois plus importante que les fraises, principalement en raison de leur richesse en acides gras insaturés et sa teneur en fibre est trois fois plus élevée que celle des fraises.

L’objectif de cette étude[1] croisée, randomisée, contrôlée et en simple aveugle était d’évaluer les effets de fraises et de baies d’argousier cultivées au Danemark sur la glycémie et les niveaux d’insuline postprandiaux d’hommes obèses ou en surpoids. Dix hommes ont participé à cette étude. Ils ont consommé trois traitements avec, entre chacun d’eux, une période de deux jours pendant lesquels ils mangeaient jusqu’à satiété des toasts au jambon et au fromage accompagnés de 300 ml d’eau. Les trois traitements étaient constitués d’un smoothie contenant soit 120 ml d’eau, 150 g de baies d’arbousier et 35 grammes de sucrose, soit 150 g de fraises et 35 g de sucrose, soit 35 g de sucrose et 8,8 g de fructose, le dernier servant de contrôle. Le contenu nutritionnel des trois était ajusté de telle façon qu’ils apportent une quantité identique d’énergie, de protéines et de graisse.

Les résultats montrent que les baies d’argousier ont significativement amélioré le profil glycémique des sujets par rapport au contrôle et contrairement aux fraises qui n’ont pas eu d’effet significatif. Il en est de même de la baisse des concentrations plasmatiques d’insuline. L’augmentation maximale de cette dernière était significativement plus basse de 23,6 % avec les baies d’argousier par rapport au smoothie contrôle.

En conclusion, les baies d’argousier ont retardé et diminué la réponse à l’insuline. Leur mécanisme d’action reste cependant inconnu. Aucun effet n’a, par contre, été observé sur la glycémie postprandiale. Cette étude a cependant un certain nombre de limites dont notamment le petit nombre de sujets et le fait que seulement des hommes y aient participé. Les effets observés devront donc être confirmés dans des études portant sur un plus grand nombre de sujets et avec une consommation régulière sur une période plus ou moins longue.

[1] Mortensen MW et al., Sea buckthorn decreases and delays insulin response and improves glycaemic profile following a sucrose-containing berry meal : a randomised, controlled, cross-over study of danish sea buckthorn and strawberries in overweight and obese male subjects. Eur J Nutr October 11, 2017.
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19 janvier 2018
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