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Infolettre 19 – 16 décembre : Vitamine D et autisme – Ashwagandha et troubles obsessionnels compulsifs – Magnésium et maladies chroniques

Infolettre 19 – 16 décembre : Vitamine D et autisme – Ashwagandha et troubles obsessionnels compulsifs – Magnésium et maladies chroniques

Infolettre 19 – 16 décembre : Vitamine D et autisme – Ashwagandha et troubles obsessionnels compulsifs – Magnésium et maladies chroniques

  • Magnésium

    Les chercheurs auteurs de cette étude ont constaté que les personnes qui consommaient avec leur alimentation les quantités de magnésium les plus élevées avaient un risque 12 % plus faible de faire un accident vasculaire cérébral, 10 % plus faible d’avoir un infarctus du myocarde et un risque de diabète de type II 26 % plus bas par rapport à celles ayant la consommation de magnésium la plus faible. Leurs résultats indiquent également que 100 mg supplémentaires de magnésium par jour pourraient réduire le risque d’accident vasculaire cérébral de 7 % et celui de diabète de type II de 19 %.

    Le magnésium est indispensable à plus de 300 réactions enzymatiques dans l’organisme. Il aide à maintenir un fonctionnement musculaire et nerveux normal, un rythme cardiaque régulier, contribue à un système immunitaireSon rôle est de protéger l’organisme des agresseurs extérieurs et internes : virus, bactéries... sain et aide les os à conserver leur force. Le magnésium participe aussi à la régulation du niveau de sucre sanguin, il favorise une pression sanguine normale et est impliqué dans la synthèse des protéines et le métabolisme énergétique.

    Les mécanismes impliqués dans l’homéostasieCe terme a été introduit pour la première fois par le médecin et physiologiste français, Claude... du magnésium se sont mis en place il y a des millions d’années, quand l’alimentation apportait des quantités de magnésium considérablement plus élevée. Nos mécanismes homéostasiques et notre génome étant les mêmes que chez nos ancêtres, notre métabolisme est donc plutôt adapté à un apport élevé en ce minéral.

    Environ 60 % du magnésium de l’organisme se trouve dans le squelette, 39 % à l’intérieur des cellules (20 % dans les muscles squelettiques) et un peu moins de 1 % à l’extérieur des cellules (principalement dans la circulation sanguine). Le maintien des stocks de magnésium de l’organisme dépend de trois variables : le niveau de magnésium alimentaire, l’absorption intestinale du magnésium et son excrétion – essentiellement contrôlée par les reins.

    L’apport nutritionnel conseillé est fixé pour le magnésium à 420 mg pour un homme adulte et à 330 mg pour une femme adulte. L’étude française SU.VI.MAX montre que 75 % des hommes et 77 % des femmes ont une consommation de magnésium en-dessous des apports conseillés. 23 % des hommes et 18 % des femmes auraient même des apports en-dessous des deux tiers des ANC, ce qui représente un risque important de déficit.

    L’insuffisance d’apport en magnésium est liée à la fois au mode de vie et aux habitudes alimentaires, qui se traduisent par une réduction des apports énergétiques et par une consommation d’aliments à faible densité en magnésium. De surcroît, l’alimentation dans les pays occidentaux entretient en permanence un léger état d’acidose métabolique, en raison de la prépondérance des aliments d’origine animale sur les fruits et légumes. Cette acidose métabolique accroît l’excrétion urinaire de magnésium. Une déplétion en potassium peut également avoir un effet similaire, bien que par des mécanismes différents.

    Les eaux minérales, les légumineuses, les noix, noisettes, amandes, les céréales complètes, le chocolat noir, les légumes à feuilles vert foncé, le germe de blé et les fruits de mer sont parmi les sources de magnésium.

    [1] Xuexia Wang et al., Dietary magnesium intake and the risk of cardiovascular disease, type 2 diabetes, all-cause mortality : a dose-response meta-analysis of prospective cohort studies. BMC Medicine, doi : 10.1186/s1286/s12916-016-0742-z, published 8 December 2016.

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  • Ashwagandha

    Le trouble obsessionnel compulsif se caractérise par des obsessions, des compulsions, ou les deux à la fois. Les obsessions sont des pensées ou des images qui surgissent de façon répétitive, difficiles à chasser de l’esprit, qui peuvent être dérangeantes, voire effroyables ou désagréables. Pour essayer de réprimer ou de se débarrasser de ses obsessions, la personne qui en souffre se sent obligée d’accomplir des gestes répétitifs, de véritables rituels, c’est ce que l’on appelle les compulsions. Celles-ci peuvent occuper plusieurs heures de la journée sans pour autant apporter un soulagement autre que temporaire, amenant à un cycle ininterrompu alternant obsession et compulsion. Certains antidépresseurs agissant sur le système sérotoninergique du cerveau, comme les inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine arrivent parfois à diminuer les symptômes obsessionnels. Mais 40 à 60 % des patients ne répondent pas à ce traitement.

    L’ashwagandha (Withania somnifera) occupe dans la tradition ayurvédique indienne une position similaire à celle du ginseng dans la médecine chinoise et son usage remonte à plus de 3 000 ans. Elle est considérée comme une plante revitalisante et rajeunissante. Sa racine, utilisée pour renforcer la santé physique et mentale, a des propriétés antidépressives et anxiolytiques. Ses principes actifs, des glycowithanolides et des alcaloïdes, la withanine et la somniférine, sont utilisés dans le traitement des troubles nerveux. Des études sur animaux ont également montré que la prise de racine d’ashwagandha renforce la transmission sérotoninergique.

    Une étude[1] randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo a été conçue pour vérifier l’efficacité d’un extrait de racine d’ashwagandha comme traitement adjuvant des symptômes du trouble compulsif obsessionnel. Elle a été réalisée à l’université des sciences médicales de Mechhed, en Iran.

    Trente patients souffrant du trouble obsessionnel compulsif ont été enrôlés dans l’étude. Ils ont été répartis de façon aléatoire en deux groupes et ont leur a demandé de prendre quatre gélules par jour d’un extrait d’ashwagandha ou d’un placebo. Pour éviter des effets secondaires gastro-intestinaux, on leur a demandé de commencer par une gélule par jour, puis d’augmenter d’une gélule tous les quatre jours. Après six semaines de prise de quatre gélules par jour, le traitement a été réduit de la même manière.

    La sévérité des symptômes du trouble obsessionnel compulsif a été évaluée chez tous les patients, en utilisant l’échelle obsession-compulsion de Yale-Brown qui va de zéro (aucun symptôme) à 40 (symptômes extrêmes), au début et à la fin de l’étude.

    Du début à la fin de l’étude, après six semaines de supplémentation, dans le groupe ayant pris l’extrait de racine d’ashwagandha, le score est passé de 26 à 14 contre un passage de 16 à 18 dans le groupe placebo.

    Selon ses auteurs, cette étude est la première à essayer d’étudier l’effet d’un extrait de racine d’ashwagandha sur des patients souffrant du trouble obsessionnel compulsif. Cette étude suggère que cet extrait pourrait être bénéfique, sans danger et constituer un traitement adjuvant efficace du trouble obsessionnel compulsif. Néanmoins, compte tenu de la courte durée de l’étude, de l’absence d’analyse phytochimique de l’extrait et de l’utilisation d’un seul dosage, d’autres études devront venir confirmer ces résultats.

    [1] Jahanbakhsh SP et al. Evaluation of the efficacy of Withania somnifera (ashwagandha) root extract in patients with ob double-blind placebo-èsessive-compulsive disorder : a randomized doubled-blind placebo-controlled trial. Complement Ther trial. 2016 ; 27 ;25-29.
  • Vitamine D

    Selon la classification internationale des maladies de l’OMS, l’autisme est un trouble envahissant du développement qui affecte les fonctions cérébrales. C’est un trouble sévère et précoce du développement de l’enfant qui apparait avant l’âge de trois ans. Il est caractérisé par un isolement, une perturbation des interactions sociales, des troubles de la communication verbale et non verbale, des activités stéréotypées avec une restriction de l’intérêt.

    On parle davantage aujourd’hui de troubles du spectre autistique que d’autisme. Le syndrome d’Asperger de l’X fragile, le syndrome de Landau-Kleffner, le syndrome de Rett, le trouble désintégratif de l’enfance et les troubles envahissants du développement non spécifiés en font également partie.

    Les troubles du spectre autistique ne se guérissent pas. Pour beaucoup d’enfants, les symptômes s’améliorent avec les traitements et avec l’âge.

    C’est en 2008, que le premier article scientifique faisant un lien entre de faibles niveaux de vitamine D et le risque d’autisme est publié par le Dr John Cannell, le créateur du Vitamin D council (Conseil de la vitamine D). Il appuie son hypothèse sur des données illustrant le fait que la prévalence de l’autisme est plus importante dans les régions les plus nuageuses et les plus pluvieuses. Jusqu’à présent, seules des études d’observation avaient soutenu cette hypothèse.

    La vitamine D joue un rôle essentiel dans la régulation des gènes et le neurodéveloppement. Plus de 2 700 gènes contiennent des récepteursCe sont des sites sur la membrane d’une cellule auxquels peuvent s’attacher des molécules messa... à la vitamine D. De plus, des déficiences en vitamine D au cours de la grossesse sont associées à des effets néfastes sur le bébé incluant une augmentation du risque d’autisme. Par ailleurs, des déficiences en vitamine D ont été observées chez des enfants autistes.

    Ces données ont conduit des chercheurs à mener un essai randomisé contrôlé pour évaluer les effets d’une supplémentation en vitamine D sur des enfants souffrant d’autisme.

    L’essai[1] a porté sur 109 enfants avec des troubles du spectre autistique, 85 garçons et 24 filles, âgés de 3 à 10 ans. Les niveaux sériques de vitamine D (25(OH)D) ont été mesurés au début et à la fin de l’essai. La sévérité de l’autisme et la maturité sociale des enfants ont été évaluées au début et à la fin de l’essai.

    Les enfants ont été répartis de façon aléatoire en deux groupes et ont reçu pendant quatre mois quotidiennement 300 UI de vitamine D3/Kg sans jamais dépasser 5 000 UI ou un placebo.

    Au bout de quatre mois, la supplémentation en vitamine D a amélioré de façon significative les principales manifestations des troubles du spectre autistique incluant l’irritabilité, l’hyperactivité, le retrait social, le comportement stéréotypé et les propos déplacés. Aucune amélioration n’a été constatée dans le groupe d’enfants sous placebo.

    De plus, les enfants qui ont reçu la suplémentation en vitamine D ont vu leur sensibilité sociale et cognitive s’améliorer par rapport aux enfants sous placebo.

    En raison de l’absence de traitement de l’autisme actuellement disponible, les implications de cette étude pourraient changer la vie de nombreuses personnes. Cependant, les chercheurs rappellent aux lecteurs que cet essai n’a porté que sur un nombre relativement faible de patients et que d’autres études sont nécessaires pour confirmer l’efficacité de la vitamine D dans le traitement des troubles du spectre autistique.

    [1] Saad,K et al. Randomized controlled trial of vitamin D supplementation in children with autism spectrum disorder. Journal of Child psychology and psychiatry 2016 November.
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23 décembre 2016
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